Materiya
Entre Maïdane et l'Arche des nations, se situe la Maison de l'Ukraine. Il s'agit
d'un centre d'exposition, anciennement le musée Lénine de Kyiv. C'est un
bâtiment à plusieurs étages, avec un grand trou qui les traverse, ce qui
permettait à l'énorme statue de Lénine de ne pas rayer le plafond. L'oncle
d'Antonina nous a raconté que la statue de Lénine a été sortie en hélicoptère
par le toit, mais je n'ai pas trouvé de photo de l’événement.
La maison de l'Ukraine.
La maison de l'Ukraine, lorsque c'était encore le musée Lénine.
La place de devant la maison de l'Ukraine, avec des drapeaux ukrainiens mélangés à ceux de l'OTAN, bien décolorés par le soleil.
Antonina a fait un stage à l'ONG Ukraine Crisis Media Center.,
centre des médias qui a ses bureaux ici, lors de son année de césure.
L'entrée des bureaux d'un Media Center qui n'est pas celui où Antonina a fait son stage (l'entrée de ce dernier est particulièrement discrète).
Lors de notre voyage, une exposition sur les textiles ukrainiens y a eu lieu.
L'entrée de la maison de l'Ukraine.
Une grande tenture est pendue au plafond pour l'exposition.
Le rez de chaussée avec Coline de dos.
Le grand trou vu du bas.
Je prends des photos.
Malheureusement, beaucoup de photos incluent un écriteau, mais très légèrement trop
flou pour être lu. J'essaye d'inclure les information lorsque j'arrive à les
déchiffrer.
L'exposition est super, il a beaucoup de très belles tapisseries.
Une presentation de la méthode de la tapisserie : un carton peint se situe derriere le métier à tisser et sert de modèle.
En bas
Une tapisserie avec une scène de chasse.
Une tapisserie avec un vers de Chevtchenko. "Nourris-toi, terre noire, d'une volonté claire." La terre noire une particularité géologique de l'Ukraine qui rend la terre particulièrement fertile.
Antonina dans la lumière.
Un homme semble jouer de deux flûtes à la fois. Il s'agit peut-être de gros joints ou de trembitas.
Un couple au milieu des blés, 1970.
Une tapisserie plutôt abstraite, 1989.
Une tapisserie étonnante, on voit des mains dans un tissu drapé. Elle me fait penser à des pixel-arts de jeux video, sûrement à cause du faible nombre de couleurs qui était une contrainte technique des jeux-videos des années 90.
Je ne suis pas sûr de la technique utilisée, on dirait du collage de morceaux de tissus. A pour sujet Babi Yar, le plus grand massacre commis par les Einsatzgruppen en Ukraine.
Tapisserie endommagée représentant une naissance.
Une aquarelle d'un salon.
Un carton avec des oiseaux, peut-être prévu pour la fabrication d'une tapisserie.
Passé ukrainien, Nina Sayenko, 1992, d'après une esquisse de son père Oleksandre Sayenko, 1921. "Laine tissée à la main, fourni par la famille Sayenko.".
Un tapis avec un cavalier, O. Sayenko, 1924.
Un carton préparatif pour une tapisserie à fleurs.
Une tapisserie avec de drôles de maisons.
Deux personnes nues.
Milieu
Une tapisserie pas entièrement tissée, ce qui donne un effet de transparence.
Coline apprécie.
Un détail de cette tapisserie.
Un tapis avec des astronautes à cheval.
Notre Âme ne meurt pas, notre Liberté ne meurt pas, tapisserie par Stepane Hanja, 2018.
Une tapisserie représentant Cassandre : "Réveille toi, Troie, la mort vient sur toi".
Il y a une pièce avec des costumes réalisés par Lioudmila
Semykina, une artiste
Ukrainienne importante, et opposante dans les années 60.
Costumes par Lioudmila Semykina.
Zoom sur un costume.
Manteaux par Lioudmila Semykina.
Ma tapisserie préferée. La photo ne lui rend pas vraiment justice. La texture des franges est rugueuse. L'orée du bois natal, Oleh Machkevytch, 1980.
Un ruban brodé et une esquisse de mode par Lyoubov Pantchenko.
Broderie d'une foule en spirale.
Le bâtiment est vraiment impressionnant.
Broderies par Bojena Tchaharova, 2010-2015. Les tapisseries un peu absurdes arborent des citations d'hommes politiques et d'oligarques, difficiles à comprendre pour quelqu'un qui ne suit pas l'actualité politique ukrainienne depuis 30 ans.
Maroussia Tchouraï, par Maria Schneider-Seniouk, 1972
Par Stepane Hanja, 2021. Représente un musicien jouant de la bandura, instrument traditionnel ukrainien.
Elle filait finement, elle tissait musicalement, Oleksandra Prokopenko, 1967.
Des rameurs, 1974.
Vue sur l’intérieur.
En haut
On arrive au dernier étage, il y a une seule tapisserie ici, mais c'est la plus
grande.
La plus grande tapisserie de l'exposition, très impressionnante.
On prend aussi beaucoup de photos du bâtiment lui-même.
Alice va voir la grande tapisserie.
On a tout vu, on s'ennuie maintenant.
Le plafond vu de près.
Avec l'objectif grand angle.
On voit le rez-de-chaussée.
On redescend.
Antonina nous prend en photo.
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