La statue la mère Ukraine
À Kyiv se situe la statue de la mère Ukraine. Il s'agit d'une gigantesque statue
de femme de 64 mètres de haut, sur un socle de 40 mètres. Elle a été construite
à l'époque soviétique pour commémorer la Seconde Guerre Mondiale et s'appelait
alors la statue de la Mère Patrie.
En 2023, des travaux pour remplacer le marteau et la faucille étaient en cours,
et on ne pouvait pas la voir de près. Cette année, j'y emmène Vova, Coline et
Alice sans savoir si on pourra s'approcher, ou visiter le musée à son pied.
Antonina reste se reposer à l'appartement.
Pas loin de la statue se situe une exposition en plein air avec des véhicules de
la guerre du Donbass, tous d'avant l'invasion à grande échelle.
Un BMP, véhicule de combat d'infanterie utilisé par les Russes comme les Ukrainiens.
Un cannon anti-aérien.
En s'approchant un peu plus, on voit l'immense drapeau qui est devant la statue.
Puis la statue elle-même.
En gros plan.
Cette fois-ci, on peut s'approcher plus de la statue !
Trois tanks sont exposés devant la statue. Il n'y a pas d'explication concernant leur histoire.
Le musée
Sous la statue se situe un grand musée. Je l'avais visité avec Antonina en 2021 :
il contenait une exposition très kitsch sur la Seconde Guerre Mondiale, et une
sur la guerre dans le Donbass. En 2023, on n'avait pas pu y retourner, mais
cette fois le musée est ouvert.
Devant l'entrée du musée
Le rez-de-chaussée
Au rez-de-chaussée du musée il y a une exposition temporaire sur les jeux
olympiques, et les conséquences de la guerre sur la participation de l'Ukraine.
La mascotte des JO de Paris avec celle de l'équipe ukrainienne (depuis 2007).
Une liste d'athlètes décédés depuis le début de l'invasion à grande échelle.
Une photo d'un terrain de football bombardé.
Une photo d'un court de tennis bombardé.
Une archère qui s’entraîne devant un bâtiment détruit.
Des cages de football abîmées.
Des siège de stade abîmés aussi.
Les anneaux olympiques.
Dans une petite salle se trouve une exposition des uniformes des chapelains de l'armée ukrainienne.
L'uniforme des rabbins.
L'uniforme des prêtres orthodoxes.
L'uniforme des imams.
L'exposition Seconde Guerre Mondiale
Toujours au rez-de-chaussée, cette exposition est dans un esprit très soviétique
de propagande. Beaucoup de choses y sont présentés de manière très dramatique et
sensationnelle, mais pas forcément de la manière la plus informative possible.
un drapeau soviétique "TsIK - URSS".
Un autre drapeau, très abîmé.
Coline, étudiante en restauration textile, admire les techniques innovantes de conservation des vêtements.
C'est plus raisonnable.
Un avion.
Different documents et photos, avec un ruban de Saint-George.
Le ruban de Saint-George
est un symbole datant de l'Empire
Russe,
présent dans plusieurs décorations militaires russes, notamment pour la Seconde
Guerre Mondiale Il est
aujourd'hui très utilisé dans le cadre du culte de la victoire en Russie, et il
est interdit en Ukraine de le cadre des lois de
décommunisation,
qui ne s'appliquent pas aux monuments dédiés à la Seconde Guerre Mondiale.
La salle du musée dédiée à la Shoah. Cette salle suit la manière soviétique de traiter la Shoah : on parle de citoyens de l'URSS assassinés, sans insister sur le fait qu'ils l'avaient été parce que Juifs.
L'exposition Seconde Guerre Mondiale a une petite annexe au deuxième étage.
Une salle avec une table mise sans convives, dressée comme pour un repas de commémoration des morts de tradition orthodoxe.
Des instruments de musique, probablement ceux de l'Armée Rouge.
Au bout de cette salle, on ouvre un rideau et on peut voler une photo d'une exposition temporaire en préparation.
Deuxième étage : les drones
Au deuxième étage, peu de choses sont exposées car le gros de la surface est
occupé par l'exposition temporaire qui n'est pas encore ouverte. Il y a tout de
même une exposition de drones russes abattus.
Un drone Shahed. Fourni par l'Iran, c'est un drone très longue portée et bon marché qui transporte 50 kg d'explosifs. C'est lui qui cause une bonne partie des alertes aériennes.
L'arrière du Shahed.
L'aileron du Shahed (Guéragne-2 en russe) avec une inscription écrite par un soldat Russe.
L'inscription dit "Pour le pont et pour les Belgorodiens". Le pont fait
référence au pont de Kerch construit illégalement qui relie la Crimée occupée
avec la Russie et que l'armée ukrainienne a attaqué
deux
fois.
Belgorod est une ville russe proche de la frontière avec l'Ukraine. Ses habitants
souffrent donc de la guerre, et sont parfois bombardés par leur propre armée de
l'air.
Différents quadcoptères et un drone plus gros que je ne connais pas.
Un drone Lancet. Il s'agit d'un drone ayant une portée entre 40 et 70 kilomètres, très utilisé par les Russes pour frapper l'artillerie ukrainienne. Il s'écrase sur sa cible.
Un drone Orlan-10. C'est un drone russe de reconnaissance, non armé. Il a été peint par des Ukrainiens après sa capture.
Je ne sais pas de quel modèle de drone il s'agit. On dirait qu'il est armé et peut lâcher une bombe.
Dans la même pièce il y a aussi des photos des travaux de 2023, lorsque les
armoiries soviétiques on été retirées du bouclier de la statue pour y mettre un
trident ukrainien.
Le retrait du marteau et de la faucille.
La pose du trident.
Troisième étage : le socle
À l'étage suivant, qui est le socle de la statue, il y a une mosaïque très belle
et très soviétique.
Un detail de la mosaïque.
La mosaïque en entier.
Une fois cela fait, on veut aller prendre des photos depuis le pied du socle de
la statue, mais on nous interdit de sortir par la porte de l’intérieur du
socle, qui est pourtant ouverte.
On redescend donc jusqu'au rez-de-chaussée puis on prend des escaliers pour
monter jusqu'au socle.
On y est presque.
La statue est immense !
Le grand drapeau avec la Laure des grottes. On voit aussi un vétéran amputé du pied.
Depuis le bas du socle, on a une très belle vue sur Kyiv.
Un pont sur le Dnipro.
Un zoom sur les immeubles. En haut une publicité pour les supermarchés Silpo.
Des immeubles au bord du Dnipro.
Un manoir qui appartient sûrement à quelqu'un de très riche.
Une église faisant partie de la Laure des Grottes.
On prend aussi des photos de nous :
Coline fait une drôle de tête car le soleil tape très fort.
Je fais une tête un peu plus normale car j'ai des lunettes de soleil.
Alice (pas de lunettes non plus, parce qu'elle voulait qu'on voit ses beaux yeux (c'est raté)).
Coline et Alice.
En 2021, on avait pu monter sur les tanks devant la statue. Comme cette fois-ci
il n'y a personne d'autre qui le fait, j'insiste pour que Vova demande la
permission, que l'ont obtient.
Alice et Coline entre les tanks.
Tous les trois dessus, Vova prend les photos.
C'est son tour.
On se dirige ensuite vers la sortie en empruntant un tunnel dans lequel il y a des statues.
En russe : "Gloire éternelle aux héros". Phrase destinée aux soldats Soviétiques de la Seconde Guerre Mondiale, qui rappelle l'histoire du lieu.
Alice dans le tunnel.
Une ambulance de fortune avec les statues commémorant la Second Guerre Mondiale.
Une fois sortis, on va voir une autre exposition en plein air de materiel militaire.
En 2023 j'avais pu monter dans cet hélicoptère pour 20 hryvnias (50 cts d'euro), mais cette année on arrive trop tard et le guichet est fermé.
Un chat profite du calme sous l’hélicoptère.
L'Ukraine, bouclier de l’Europe.
Un missile russe abattu avec écris PTN-PNKh, abbreviation de "Poutine va te faire foutre".
Un cannon d'artillerie sur chenilles.
Un tas de guêpes sur un véhicule militaire. Ces véhicules ne bougent jamais et sont pleins de petits trous et espaces. Il sont remplis de nids de guêpes.
Après toutes ces visites, on retrouve la famille d'Antonina pour un repas au restaurant.
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