Le musée de la littérature
Après cela, tout le monde était trop fatigué et voulait se rendre à l'appartement, mais Coline et moi avions encore envie de visiter quelque chose. Antonina nous indique un musée de l'histoire de Kyiv, on s'y rend mais il est fermé.
On regarde alors sur Google Maps quel est le musée ouvert le plus proche : c'est le Musée National de la Littérature.
Il se situe dans un bâtiment néoclassique. Les collections ont l'air de ne pas avoir bougé depuis la construction du musée. Ne sachant pas parler Ukrainien, la littérature n'est pas le sujet le plus intéressant.
Il y a plusieurs livres anciens, probablement en Slavon puisque l'on voit la lettre Yus, qui n'existe pas en Ukrainien moderne, ni dans la plupart des langues slaves.
Un peu plus loin, il y a une petite bibliothèque.
Il y a aussi un certain nombre d'oeuvres d'art et tableaux, notamment un autoportrait de Taras Chevtchenko qui est reproduit sur le billet de 100 hryvnias.
Maroussia est un livre de littérature jeunesse écrit par l'écrivaine Ukrainienne Maria Vilinska, sous le pseudonyme masculin Marko Vovtchok. Il est ensuite traduit et adapté par l'éditeur français de Jules Verne Pierre-Jules Hetzel. Celui-ci le publie sous son pseudonyme d'écrivain, P.J Stahl, avec tout de même la mention "d'après une légende de Marko Vovtchok". Il s'agit d'un roman patriotique, qui raconte l'histoire d'une jeune ukrainienne, Maroussia, qui habite dans une Ukraine qui essaye de se libérer de la domination polonaise sans tomber dans le piège russe.
Il rencontre un très grand succès en France, aussi bien commercial que critique. Il reçoit les éloges de Jules Verne et Flaubert, ainsi qu'un prix de l'Académie française.
La publication de Maroussia sous le nom de P.J Stahl et non Marko Vovtchok suscite des controverses qui sont détaillées dans l'article Wikipedia.
Après toutes ces visites, on rentre dormir à l'appartement.